Mairie

🕖 Lundi et Mercredi : 17h30-18h30
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Maire : Sébastien GILLET



Inor, c'est un village neuf, et pourtant, c'est aussi une commune chargée d'histoire. Histoire évènementielle, avec deux épisodes qui auraient pu changer le cours de l'histoire de France, histoire économique, histoire des arts aussi ... Pourtant, il ne reste rien, ou peu de choses, pour se souvenir de ce passé glorieux qu'il est bon de rappeler de temps à autre.

Ce qui plait d'emblée à Inor, c'est son site qui s'étend seulement sur 646 ha. On découvre d'abord la Meuse, qui serpente à 161 m d'altitude; puis, rapidement, on bute sur la côte qui nous mène à l'un des plus beaux panoramas du canton, avec une vue étendue sur toute la vallée de la Meuse vers le sud, vers l'Argonne et les Côtes de Meuse, les Ardennes ... On culmine ici à 326 m. Ici, la vallée de la Meuse se rétrécit au maximum, si bien que les ponts enjambent la Prairie pour faciliter l'écoulement des crues. Cette situation privilégiée ne pouvait qu'attirer les touristes qui disposent à Inor d'équipements de grande qualité: hôtel - restaurant, ferme - auberge et camping.

Le traditionnel moulin, présent dans presque toutes nos communes jusqu'à la fin du XIXe siède, fait partie des activités passées. Mais Inor fut surtout reconnu pour son vin. La vigne couvrait 78 ha vers 1830. Pourtant, nous ne sommes pas sur les Côtes de Meuse mais sur la rive droite très escarpée de la Meuse, bien exposée au sud. Le cépage traditionnel, le petit pinot noir, « produisait les vins les plus fins et les plus corsés de la basse Meuse ». Il fut remplacé presque entièrement après 1850 par meunier et gamet, plus courants. Puis la crise du phylloxera et la première guerre mondiale ont entraîné la disparition presque totale du vignoble, à Inor comme ailleurs.

On a aussi perdu la mémoire du château d'Imécourt. Il y avait à l'origine à Inor un château médiéval. Il fut remplacé en 1688 par un nouveau château plus résidentiel par Gédéon Il de Vassinhac d'Imécourt, appartenant à la même famille que les propriétaires du château de Louppy-sur-Loison. Le château d'Inor constituait un ensemble très important, comme nous le montrent encore quelques vieilles cartes postales. Ses bâtiments en U étaient disposés autour d'une cour centrale orientée à l'ouest, vers la Meuse. Il fut détruit mi-mai 1940, comme tout le village et ne fut jamais reconstruit. On dit qu'il occupait en permanence 17 ménages!
Le lieu-dit Soiry accueille aujourd'hui une ferme-auberge au milieu du bois du même nom. En 1657, à la fin du Siège de Montmédy, alors que le roi Louis XIV quittait Stenay pour Sedan, ses carrosses furent attaqués par 25 à 30 soldats dits espagnols, venant du château d'Herbeumont (Belgique). On sait que cette attaque c'est déroulée au lieu-dit Trou des Souris, non loin de la ferme de Soiry. le roi fut miraculeusement épargné ; les soldats ennemis furent graciés, mais le château d'Herbeumont rasés par les Français.
Les terribles combats de 1940 nous ont laissé cinq monuments sur le territoire d'Inor. On sait que les destructions furent très importantes : le château d'Imécourt et presque tout le village, situés derrière la ligne Maginot (ouvrage de Villy -la Ferté), furent rasés. Le village fut reconstruit, certaines maisons conservant l'architecture traditionnelle. Les Allemands furent retenus aux abords du village pendant près d'un mois, dans ce qu'ils ont appelé "L'enfer vert d'Inor". Les combats, qui se sont déroulés dans ces forêts profondes, au relief tourmenté, étaient encore proches de ceux de Verdun en 1916. Il y avait ici environ 70.000 soldats français, avec plus de 400 pièces d'artillerie; on parle de 4.000 blessés et de 1.200 tués ... Procession du 15 août. L'église Saint-Pierre porte un cartouche de 1719 sur sa façade, mais elle ne fut consacrée que le 9 septembre 1722, jour anniversaire de louis XV. Très touchée par les combats de 1940, elle fut restaurée en 1954. Derrière sa façade austère mais originale, elle conserve encore un autel et un retable anciens, peut-être sculptés en 1765 par le sculpteur Bandeville, dit de Stenay mais né à Inor. Cette église est également intéressante pour la chapelle funéraire de la famille de Vassinhac, édifiée à droite du choeur en 1818 et qui est aujourd'hui transfonnée en fonts baptismaux. Une statue de la Vierge participait Jadis aux trois processions du 15 août, de la Saint-Martin et de la Saint-Vincent.

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